ecole de musique piano
     
menu
 
 
 
 
 
 

EXPANSION DE L'UNIVERS

 

Paris, 13 novembre 2012


Des astrophysiciens mesurent la décélération de l'expansion de l'Univers primitif
Des astrophysiciens du projet SDSS-III (Sloan Digital Sky Survey), composé en grande partie de chercheurs français, ont effectué la première mesure du taux de l'expansion de l'Univers jeune, âgé de seulement trois milliards d'années, alors que la gravité freinait encore son expansion, avant sa phase actuelle d'expansion accélérée par l'Énergie Noire. Ils ont utilisé pour cela une nouvelle technique permettant de dresser une carte en trois dimensions de l'Univers lointain. Ce résultat est en ligne sur arXiv.org.
Hubble et Lemaître ont mis en évidence l'expansion de l'Univers dans les années 1920 en procédant à deux types de mesures pour un même ensemble de galaxies : la distance entre ces galaxies et nous, ainsi que la vitesse de ces galaxies (en utilisant l'effet Doppler sur les raies de leurs spectres).

Leurs observations sont à l'origine du modèle "standard" actuel de la cosmologie. Au début de l'histoire de l'Univers, cette expansion s'est ralentie continûment, sous l'effet de la gravitation de matière et de la radiation. Mais depuis cinq milliards d'années, ce comportement s'est inversé : l'expansion s'est mise à accélérer, sous l'effet d'une mystérieuse force répulsive produite par "l'énergie sombre". Des expériences en cosmologie ont permis d'observer cette période d'accélération récente, mais jusqu'ici pas la décélération primitive de l'Univers. Réussir à mesurer cette décélération exige de remonter aux premiers milliards d'années de son histoire, de remonter loin dans le temps, donc d'observer loin dans l'espace. Pour cela, des galaxies ne suffisent plus : à des distances aussi élevées, leur luminosité devient trop faible.

Pour contourner le problème, les astrophysiciens du Sloan Digital Sky Survey (SDSS-III)1 , composé notamment de chercheurs français, se sont donc intéressés aux quasars, des astres lointains et extrêmement brillants. Lorsqu'on mesure le spectre d'un quasar, on voit non seulement sa lumière mais aussi l'absorption résiduelle du gaz intergalactique entre le quasar et nous. Les astrophysiciens ont pu ainsi étudier la distribution du gaz intergalactique et y détecter des nuages d'hydrogène, pour reproduire sur eux une expérience similaire à celle d'Hubble et Lemaître sur les galaxies.

Pour appliquer efficacement cette technique de mesure innovante de SDSS-III, dite de la « forêt Lyman-alpha », encore fallait-il pouvoir disposer d'un très grand nombre de quasars, et dresser ainsi une carte de l'univers lointain et en trois dimensions. C'est le groupe français de SDSS, en partie financé par l'ANR, qui s'est principalement spécialisé dans la recherche, l'étude et la sélection des quasars à observer. Le premier catalogue de la collaboration a été publié mi-octobre et contient 89 000 quasars.

L'étude a porté ensuite sur 50 000 de ces quasars. Elle résulte principalement du travail de chercheurs du laboratoire Astroparticule et Cosmologie (CNRS/Université Paris Diderot/CEA/Observatoire de Paris), de l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers (Irfu, CEA Saclay) et de l'Institut d'Astrophysique de Paris (CNRS/UPMC), en collaboration avec le reste du groupe SDSS-France (le LAM2, le CPPM3 et l'Institut Utinam4) et l'ensemble de l'équipe SDSS-III.

Au delà de ce résultat important, SDSS-III va continuer à améliorer notre connaissance de l'énergie noire : à la fin du relevé, en 2014, il aura mesuré plus d'un million et demi de galaxies, et plus de 160 000 quasars. Il aura aussi permis de  démontrer que la technique de mesure de la « forêt Lyman-alpha » n'est plus un pari risqué, mais une méthode standard pour explorer l'Univers lointain.

DOCUMENT            CNRS                LIEN

 
 
 
 

EXOPLANETE

 

Paris, 16 mai 2011


Première exoplanète habitable : une nouvelle candidate révélée par des climatologues
Le système planétaire de l'étoile naine Gliese 581, l'une des plus proches voisines du Soleil, est l'objet de nombreuses études depuis plusieurs années, notamment pour y détecter la première exoplanète potentiellement habitable. Après deux premières candidates, écartées depuis, le cas de la planète Gliese 581d ressurgit aujourd'hui. Une équipe du Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS/UPMC/ENS/Ecole Polytechnique) de l'Institut Pierre-Simon Laplace à Paris vient en effet de mettre en évidence qu'elle pourrait être propice à la vie telle que nous la connaissons sur Terre. Ces résultats sont publiés dans « The Astrophysical Journal Letters ».
Existe-il dans l'Univers d'autres planètes habitées que la Terre, ou au moins propice à la vie telle que nous la connaissons ? La découverte d'une telle planète est devenue une quête pour bien des astrophysiciens, qui recherchent avant tout des planètes rocheuses dans les « zones habitables » des étoiles : une zone où la distance entre les planètes en orbite et leur étoile permet des températures clémentes, compatibles avec la présence d'eau liquide en surface et donc potentiellement avec la vie.

Dans cette quête, les planètes autour de l'étoile Gliese 581 ont déjà suscité plusieurs espoirs. En 2007, des scientifiques annonçaient la découverte de deux planètes rocheuses (Gliese 581d et Gliese 581c) à la limite de la zone habitable. Si Gliese 581d fut rapidement jugée comme trop froide, Gliese 581c, plus proche, fut considérée comme la première planète potentiellement habitable enfin découverte… avant que les climatologues n'écartent cette hypothèse. Nouvelle piste en 2010 avec Gliese 581g - surnommée « Zarmina's world » - de la taille de la Terre et située au cœur de la zone habitable. Les astrophysiciens ont d'abord cru qu'elle pouvait être la première jumelle de la Terre hors du système solaire, mais des analyses ultérieures ont révélé que Gliese 581g n'existait tout simplement pas ! Sa fausse détection résultait du produit de bruits et d'interférences dans les mesures.

Aujourd'hui, c'est finalement une troisième planète du système, Gliese 581d, qui pourrait devenir la première planète potentiellement habitable jamais découverte. L'équipe de Robin Wordsworth et François Forget du Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS/UPMC/ENS/Ecole Polytechnique) à l'Institut Pierre Simon Laplace à Paris, en collaboration avec un chercheur du Laboratoire d'astrophysique de Bordeaux (CNRS/Université Bordeaux 1) ont réexaminé cette planète Gliese 581d. On savait déjà qu'il s'agit probablement d'une planète rocheuse, comme la Terre, environ deux fois plus grande et sept fois plus massive que celle-ci. Cependant, elle reçoit trois fois moins d'énergie de son étoile et il est fort probable que les forces de marées gravitationnelles ont bloqué la rotation de la planète sur elle-même, comme dans le cas de la Lune autour de la Terre. Une face de la planète serait donc en permanence exposée au rayonnement de l'étoile et l'autre perpétuellement dans l'obscurité. Dans ces conditions, on pouvait craindre que l'atmosphère et l'eau de la planète ne se condensent totalement côté nuit, interdisant l'existence d'un climat propice à l'eau liquide et à la vie.

Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont développé un modèle numérique capable de simuler les climats possibles sur les exoplanètes. Cet outil, d'un nouveau genre, est inspiré des modèles utilisés sur Terre pour la météorologie et l'étude du climat mais il se base sur des principes physiques plus fondamentaux, aussi universels que possible. Ce modèle leur a ainsi permis d'étudier une gamme de conditions beaucoup plus large qu'avec un modèle classique, avec notamment la possibilité d'inclure n'importe quel mélange de gaz, nuages et aérosols dans l'atmosphère de Gliese 581d. A leur grande surprise, ils ont découvert que, dans le cas d'une atmosphère dense de dioxyde de carbone (un scénario très probable sur une aussi grande planète si on se base sur notre expérience dans le système solaire), Gliese 581d pouvait non seulement éviter la condensation de son atmosphère mais son climat pouvait aussi facilement être chaud au point de permettre la formation d'océans, de nuages et de pluie.

Une des clés de ce climat est liée à la « diffusion Rayleigh » de l'atmosphère, le phénomène qui donne au ciel terrestre sa couleur bleue. Autour d'une étoile comme le soleil, la diffusion Rayleigh limite le chauffage des planètes dotées d'une atmosphère épaisse car une fraction importante du rayonnement bleu est réfléchie dans l'espace par l'atmosphère. Dans le cas d'une étoile naine comme Gliese 581, le rayonnement est essentiellement rouge et donc peu sensible à cet effet. Il peut pénétrer profondément dans l'atmosphère et chauffer la planète efficacement grâce à l'effet de serre du gaz carbonique, renforcé sur Gliese 581d par celui des nuages de glace carbonique dont on prédit la formation à haute altitude. Par ailleurs, la modélisation de la circulation atmosphérique montre que le chauffage  par l'étoile est efficacement réparti tout autour de la planète par l'atmosphère, ce qui empêche la condensation de l'atmosphère et de la glace d'eau du côté nuit ou aux pôles.

Gliese 581d est située à seulement 20 années-lumière de la Terre, ce qui fait d'elle une de nos plus proches voisines hors du système solaire. Pour l'instant, bien sûr, il n'est pas question de rêver d'un voyage interstellaire (la sonde la plus lointaine envoyée par l'homme, Voyager 1, mettrait plus de 300 000 ans pour parcourir la distance). Cependant, cette proximité pourra permettre aux télescopes de demain de détecter directement l'atmosphère de Gliese 581d. En effet, s'il est possible que cette planète puisse être habitable, on peut aussi imaginer qu'elle ait pu conserver une épaisse couche d'hydrogène (comme Uranus et Vénus) ou qu'à l'inverse, dans la première partie de son existence, le fort vent solaire de la jeune étoile ait autrefois complètement soufflé son atmosphère. Pour trancher entre ces différents scénarios, l'équipe de Robin Wordsworth propose quelques observations tests que les astronomes pourront réaliser dans un avenir proche à l'aide d'un télescope suffisamment puissant.

Si Gliese 581d se révélait effectivement habitable, ce serait un endroit bien étrange à visiter : son atmosphère dense et son épaisse couche nuageuse plongerait la surface dans une pénombre rougeâtre et la gravité y serait double de celle de la Terre. Le cas de Gliese 581d illustre la grande variété des climats possibles sur les planètes de la galaxie, une diversité encore bien plus grande que ce à quoi nous sommes habitués dans le système solaire. Il nous montre aussi que pour être propice à la vie, une planète ne doit pas nécessairement ressembler à la Terre.

DOCUMENT         CNRS              LIEN

 
 
 
 

EXPANSION DE L'UNIVERS

 

Paris, 25 mars 2010


Une nouvelle preuve de l'accélération de l'expansion de l'Univers grâce à Hubble
Une collaboration européenne, à laquelle participent trois chercheurs de l'Institut d'astrophysique de Paris (CNRS / UPMC, OSU/INSU (1)), vient de confirmer, en utilisant l'effet de lentilles gravitationnelles, que l'Univers est en expansion accélérée. Les astronomes se sont appuyés sur les données du relevé COSMOS du télescope NASA/ESA Hubble afin de cartographier précisément la zone du ciel couverte par le relevé. Cette carte tridimensionnelle leur a permis de tester certains aspects de la théorie de la relativité générale d'Einstein. Leurs résultats s'accordent avec l'hypothèse que la constante cosmologique, paramètre qui avait été postulé par Einstein dans ses équations, serait l'une des causes possibles de l'accélération de l'expansion de l'Univers. Ils vont être publiés en avril dans la revue Astronomy & Astrophysics.
Depuis les années 30, les astronomes ont acquis la conviction que seule une faible fraction de la masse contenue dans l'Univers est constituée de matière visible. Le reste serait une matière encore inconnue, la "matière noire", qui n'absorberait, ni n'émettrait de la lumière, mais qui interagirait néanmoins avec la matière classique à travers les interactions gravitationnelles. Ainsi, les galaxies ne seraient que la partie visible d'un iceberg constitué de matière noire. Comment faire pour observer cette matière invisible ? Les astronomes profitent l'effet de lentille gravitationnelle, prédit par la relativité générale d'Einstein. « Durant son voyage jusqu'à nous, la lumière émise par les galaxies distantes voit son trajet légèrement perturbé par l'influence de l'interaction gravitationnelle causée par la matière alentour, y compris bien sûr la matière noire. Cette perturbation déforme l'image des galaxies. Cette déformation peut être mesurée et utilisée pour reconstruire une carte des interactions gravitationnelles subies par la lumière sur son trajet, et donc de la matière située entre nous et la galaxie observée », explique Martin Kilbinger, chercheur à l'Institut d'astrophysique de Paris.

Cette étude repose sur les données collectées sur 446 000 galaxies observées dans le champ du relevé COSMOS. Il s'agit de la plus grande campagne d'observation jamais menée par les astronomes à l'aide du télescope Hubble. Ce relevé est constitué de l'assemblage de 575 prises de vues de la même zone du ciel, à l'aide de l'Advanced Camera for Survey (ACS), ce qui représente près de 1000 heures d'observation, soit 600 orbites du télescope. « Le nombre de galaxies observées est considérable, mais la quantité d'information de grande qualité que nous avons pu obtenir sur la partie invisible de l'Univers l'est encore plus », souligne Tim Schrabback qui a piloté ce travail. En complément des données recueillies par Hubble, les chercheurs ont aussi utilisé des données acquises à l'aide de télescopes au sol afin de mesurer finement la distance de 194 000 des galaxies étudiées. Grâce à ces mesures et à de nombreuses innovations sur le traitement des données, les chercheurs ont mesuré la déformation due aux effets de lentilles gravitationnelles. Ils sont parvenus à reconstruire une carte tridimensionnelle de toute la matière (y compris la matière noire) contenue dans la portion du ciel observé par Hubble. « Sur cette carte, nous voyons la distribution de matière évoluer dans le temps », précise William High de l'université d'Harvard. En effet, du fait de la vitesse finie de la lumière, les structures de la distribution de matière les plus lointaines sont aussi les plus anciennes, tandis que celles plus proches de nous correspondent à des structures plus contemporaines. C'est donc en comparant les structures lointaines et proches que les chercheurs ont pu mesurer l'effet de l'expansion sur la structuration de la matière dans l'Univers, et apporter une nouvelle preuve de l'accélération de cette expansion. Cette accélération, observée ces dernières années, est pour la première fois confirmée en utilisant l'effet de lentille gravitationnelle seul. Les chercheurs démontrent ainsi la validité et l'intérêt de cette méthode de reconstruction tomographique.

De manière plus générale, ce travail a permis aux chercheurs de tester deux concepts d'Einstein : la relativité générale et la constante cosmologique, que lui-même nommait sa "plus grande bêtise". Les résultats sont en accord avec ces deux concepts. Ils montrent que l'effet de lentille gravitationnelle évolue en fonction de la distance des galaxies exactement comme le prédit la relativité générale, et que la constante cosmologique ou bien sa généralisation souvent nommée "énergie sombre" sont très probablement la cause de l'accélération de l'expansion de l'Univers. « Einstein avait finalement peut-être raison d'introduire cette constante dans ces équations », conclut Tim Schrabback. 

La qualification statistique correcte de ce dernier résultat, indispensable pour valider l'étude, a été obtenue grâce à des méthodes d'exploration statistique développées au sein d'une collaboration soutenue par l'Agence nationale pour la recherche (projet ANR-ECOSSTAT) et le "Programme National Cosmologie et Galaxie" de l'INSU-CNRS, à laquelle participent notamment des chercheurs de l'Institut d'astrophysique de Paris et des mathématiciens français.

DOCUMENT         CNRS             LIEN

 
 
 
 

TROU NOIR...

 

Paris, 4 septembre 2013


La faible luminosité du trou noir super-massif de notre galaxie enfin expliquée
Comment les trous noirs super-massifs peuvent-ils capturer de la matière sans émettre beaucoup de rayonnement ? Grâce à un programme sans précédent d'observations en rayons X de Sagittarius A étoile (Sgr A*), le trou noir super-massif au centre de notre galaxie, une collaboration internationale à laquelle participent des chercheurs de l'Observatoire astronomique de Strasbourg (CNRS/Université de Strasbourg) apporte aujourd'hui une explication : leurs travaux ont démontré que les rayons X émis dans le voisinage de ce trou noir ne proviennent pas de couronnes d'étoiles actives mais principalement d'un gaz, trop chaud pour être capturé efficacement. Ces résultats sont parus dans l'édition du 30 août 2013 de la revue Science.
Les galaxies de taille normale, comme notre Voie lactée, abritent en leur centre un trou noir super-massif d'une masse de quelques millions à quelques milliards de fois celle du Soleil. Le noyau de certaines de ces galaxies peut être plus lumineux que toutes les étoiles de la galaxie, grâce au champ de gravité intense du trou noir super-massif qui capture la matière dans son voisinage, et libère une quantité phénoménale d'énergie gravitationnelle. Cependant, pour une raison indéterminée jusqu'ici, la plupart des noyaux de galaxies dans l'Univers local sont peu voire pas actifs, alors que la quantité de matière autour de leur trou noir super-massif central semble suffisante pour les rendre beaucoup plus lumineux.
 
Ainsi, au centre de la Voie Lactée, à 26000 années-lumière de la Terre, le trou noir super-massif Sgr A* est seulement une centaine de fois plus lumineux que le Soleil, alors qu'il est quatre millions de fois plus massif. Une fois par jour en moyenne, Sgr A* produit des éruptions en rayons X : sa luminosité peut alors augmenter de 160 fois en quelques dizaines de minutes1.

Une équipe internationale s'est concentrée sur l'étude de la matière capturée et/ou éjectée par Sgr A* à la fois à l'état de repos comme lors de ses éruptions. Pour ce faire, elle a analysé les images et spectres en rayons X de Sgr A* d'une résolution et d'une sensibilité sans précédent,  obtenues en 2012 grâce à une observation en rayons X avec le satellite Chandra de la NASA2 et son réseau par transmission à hautes énergies durant 35 jours cumulés.


Les images obtenues ont permis de distinguer deux composantes autour de Sgr A*: une émission ponctuelle variable, provenant des éruptions de Sgr A* et une émission étendue constante, avec une élongation compatible avec le disque d'étoiles massives en orbite autour de Sgr A*, dont les vents alimentent en gaz ce trou noir super-massif.

Les spectres de cette émission étendue ont permis de détecter clairement la raie Héliumoïde du fer à 6.7 keV, mais la raie Hydrogénoïde du fer à 7 keV et la raie du fer neutre ou faiblement ionisé à 6.4 keV ne sont pas visibles. "L'absence de cette raie du fer neutre ou faiblement ionisé permet de conclure que l'émission en rayons X ne provient pas des couronnes d'étoiles  actives comme une étude précédente l'avait proposé, mais bien du gaz capturé par le trou noir super-massif" commente Nicolas Grosso, de l'Observatoire astronomique de Strasbourg, l'un des chercheurs de cette équipe internationale. "Par contre, des raies d'émission d'autres éléments, comme le soufre, le calcium et l'argon, sont détectées ici pour la première fois : l'ensemble de ces raies d'émission en rayons X nous a permis de déduire la température, la densité, et la masse du gaz en fonction de sa distance au trou noir" explique Delphine Porquet, autre auteure de cet article.

Les caractéristiques du spectre en rayons X démontrent que le flot de gaz vers le trou noir super-massif ne peut pas exister sans une éjection massive de gaz. Le gaz est trop chaud pour être capturé efficacement par le trou noir : 99% du flot de gaz capturé à grande distance est finalement éjecté avant d'avoir pu atteindre la proximité du trou noir. Cela permet d'expliquer la faible luminosité de ce trou noir super-massif, et renforce les modèles de flots d'accrétion radiativement inefficaces.

DOCUMENT           CNRS                 LIEN

 
 
 
Page : [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 ] Précédente - Suivante
SARL ORION, Création sites internet Martigues, Bouches du Rhone, Provence, Hébergement, référencement, maintenance. 0ri0n
Site réalisé par ORION, création et gestion sites internet.


Google
Accueil - Initiation musicale - Instruments - Solf�ège - Harmonie - Instruments - Musiques Traditionnelles - Pratique d'un instrument - Nous contacter - Liens - Mentions légales / Confidentialite

Initiation musicale Toulon

-

Cours de guitare Toulon

-

Initiation à la musique Toulon

-

Cours de musique Toulon

-

initiation piano Toulon

-

initiation saxophone Toulon

-
initiation flute Toulon
-

initiation guitare Toulon