|
|
|
|
|
|
ETATS-UNIS - LA ROUGEOLE |
|
|
|
|
|
ETATS-UNIS. La rougeole est de retour
La rougeole, censée être éradiquée aux États-Unis depuis 2000, est réapparue en décembre 2014 en Californie. Le foyer de l'épidémie a été localisé dans le parc d'attractions de Disneyland.
VACCIN. Les autorités sanitaires américaines et le président Barack Obama ont lancé ces derniers jours un vibrant appel à la vaccination face à la crainte d'une épidémie étendue de rougeole dans le pays, certains parents estimant toujours que ce vaccin est dangereux. La maladie, censée être éradiquée aux États-Unis depuis 2000, est réapparue en décembre 2014 en Californie. Le foyer de l'épidémie a été localisé dans le parc d'attractions de Disneyland.
102 cas de rougeole
Depuis, 102 cas de rougeole ont été recensés dans 14 États américains, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) fin janvier 2015. Les CDC ont précisé que la plupart des malades n'avaient pas été vaccinés. "Nous sommes très inquiets du nombre croissant de personnes qui pourraient être infectées par le virus de la rougeole et de la possibilité d'une importante épidémie dans le pays", a déclaré ce week-end le directeur des CDC, le Dr Tom Frieden, insistant pour que tous les parents fassent vacciner leurs enfants.
Le retour en force de cette infection aux États-Unis coïncide avec la tendance de certains parents de refuser de faire vacciner leurs enfants car ils craignent que ce triple-vaccin (rougeole, oreillons et rubéole) ne soit responsable de l'augmentation des cas d'autisme. D'autres personnes refusent la vaccination, en général pour des raisons religieuses ou politiques. Cette controverse remonte à la publication d'un article biaisé dans la très sérieuse revue médicale britannique le Lancet en 1998, qui ne s'est rétractée sur le sujet qu'en 2010. Les médias ont également été critiqués pour s'être largement fait l'écho de cette recherche frauduleuse.
TRANSMISSION. La rougeole est très contagieuse car elle se transmet par voie aérienne. Elle provoque des accès de fièvre et des éruptions cutanées. Les cas les plus graves peuvent entraîner une pneumonie ou une encéphalite et être mortels. Les États-Unis ont enregistré 644 cas de rougeole dans le pays en 2014, un nombre sans précédent depuis 2000. Il y avait eu 173 cas en 2013, et une petite soixantaine par an dans les années précédentes.
DOCUMENT sciencesetavenir.fr LIEN |
|
|
|
|
|
|
LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS |
|
|
|
|
|
Comment limiter les perturbateurs endocriniens ?
Le 2 avril 2014 à 16:10
• BISPHÉNOL ACONSOMMEZ ÉCOLOGIQUEMICROPOLLUANTSPERTURBATEURS ENDOCRINIENSPHTALATES
•
L’exposition aux perturbateurs endocriniens peut être considérablement diminuée en suivant quelques conseils simples. Étudions-en quelques-uns, souvent donnés par les ONG et les médecins sensibilisés au problème.
Dans Plastic Planet [1] des habitants présentent tous les objets en plastique qu’ils détiennent chez eux.
L’alimentation est la source d’exposition principale aux phtalates et au bisphénol A. Des règles simples peuvent considérablement la diminuer. Il convient ainsi d’éviter les emballages en polycarbonates (plastique n°7), les conserves, les canettes et la vaisselle en plastique. Préférons les contenants en verres et les autres matériaux. Évitons les contenants en plastique lorsque nous chauffons un plat au four à micro-ondes et ne réutilisons pas nos bouteilles en plastique. En effet, le plastique usé rejette davantage ses plastifiants.
Les emballages plastiques doivent être réservés aux aliments frais qui se consomment rapidement. Plus le temps de contact sera réduit, plus le relargage sera faible. Si vous n’avez pas le choix, préférez les plastiques numérotés 2, 4 et 5. Ceux-ci sont considérés comme sûrs selon l’Institut national d’information en santé environnementale (Canada) et le Réseau environnement santé (France).
Ces recommandations concernent aussi les ustensiles de cuisine (bouilloires et passoires en plastique, paniers en plastique des cuit-vapeur électrique), ainsi que les poêles et moules avec revêtement TEFLON (PTFE, PFOA).
Limiter les cosmétiques
Les cosmétiques constituent également un important terrain d’améliorations. Ne mettez pas quotidiennement du parfum, du vernis ou des crèmes inutiles. Gardez-les pour les occasions spéciales !
Préférons les produits dont un label garantit l’absence de phtalates. Les cosmétiques bio peuvent être une solution. Une autre est de privilégier des produits plus simples tels que le savon de Marseille ou des pains surgras. Au passage, leur emballage en papier sera plus écologique qu’une bouteille en plastique dur. Faîtes particulièrement attention aux produits que vous utilisez si vous êtes enceinte et à ceux destinés aux jeunes enfants.
Il convient de limiter les déodorants et laques à vaporiser. Si ceux-ci sont inflammables ou extrêmement inflammables, c’est parce qu’ils sont propulsés au propane !
Quelques précautions à suivre à la maison…
Dans votre maison, les substances chimiques présentes dans vos différentes affaires sont lentement relâchées dans l’air. Elles rejoignent alors les poussières qui seront respirées par toute la famille. Pour la décoration de votre appartement, évitez donc tous les objets qui peuvent contenir un nombre important de phtalates notamment si des enfants en bas âge le fréquentent. Évitez les revêtements plastifiés pour le sol et les murs et privilégiez les peintures et enduits naturels. Au salon, attention au canapé et aux tapis qui ont pu être traités avec des composés perfluorés. Préférez les meubles en bois plein plutôt que ceux en aggloméré. Ces derniers sont souvent imprégnés de formaldéhyde et de benzène, qui sont cancérigènes.
Pour faire le ménage chez vous, préférez la simplicité. Les détergents nocifs et irritants ne sont pas toujours obligatoires. Bien souvent, de l’eau peut suffire. Les produits naturels comme la cire d’abeille, le vinaigre blanc, le jus de citron et le bicarbonate de soude sont également des solutions. Les produits sans parfum et sans colorant lavent tout aussi bien et permettent d’éviter les émanations de phtalates utilisés en tant qu’agent fixateurs ! Passez régulièrement l’aspirateur pour éviter les accumulations de poussières. Veillez à ce que votre aspirateur ait un filtre pour qu’il ne dissémine pas les particules dans la pièce. Si tel n’est pas le cas, aérez en même temps pour les entraîner vers l’extérieur.
Évitez d’utiliser des insecticides dans vos foyers. Ne parfumez pas non plus l’intérieur avec des désodorisants, des bougies parfumées, des huiles essentielles ou des diffuseurs électriques. Ceux-ci sont issus de la pétrochimie et contiennent des produits nocifs dont de nombreux allergènes selon une étude de l’association UFC-Que Choisir, qui recommande aux consommateurs de ne pas les utiliser.
Les vêtements neufs peuvent être une source de contamination. Lavez-les et aérez-les pour éliminer les retardateurs de flamme (PBDE). Ceux-ci seront néanmoins rejetés dans le milieu naturel après passage par les stations d’épuration. Mieux vaut donc privilégier en amont les labels garantissant des textiles sans produits chimiques (label EKO, Naturtextil, BioRe,ou Oeko-tex 100). Évitez les cuirs synthétiques et les vêtements plastifiés.
Protéger les enfants contre les perturbateurs endocriniens…
Les enfants sont particulièrement exposés aux substances contenues dans les jouets. Ne leur offrez que des jouets adaptés à leur âge. Les règlementations ne sont en effet pas les mêmes pour les enfants en dessous et au-dessus de trois ans. Pour les peluches, préférez celles en tissu ou coton bio et en fibres naturelles. Comme pour les textiles, il est préférable de laver ces produits avant leur première utilisation. La meilleure solution pour éviter toute contamination par des phtalates reste encore de choisir des jouets en bois brut sans vernis, peinture naturelle à privilégier. Évidemment, cela reste plus facile à dire qu’à faire ! Les enfants sont souvent attirés par toute sorte de jouets. Difficile de trouver un robot en bois ! Cependant, varier les jouets de façon à éviter le « tout plastique » reste la meilleure solution pour protéger votre enfant de nombreuses substances chimiques indésirables.
Si vous avez lu l’article Pourquoi retrouve-t-on les phtalates partout ? vous avez compris qu’un jouet en plastique dur contient moins de phtalates qu’un jouet en plastique flexible. Pour les jouets en plastiques, privilégiez donc ceux qui sont les plus rigides. Dans tous les cas, la prévention nous invite à aérer les produits neufs ou les rincer de façon à enlever les molécules les plus volatiles. Si un jouet sent le plastique, c’est que des plastifiants s’en dégagent par volatilisation !
L’enfant est en contact direct et prolongé avec le biberon. Il convient donc d’éviter les biberons en plastique et préférer ceux en verre. Si vous avez recours à un biberon en plastique, veillez au moins à ce que le plastique ne soit pas abîmé et évitez de le chauffer. Pour les tétines, choisissez plutôt celles en silicone ou en latex naturel. Enfin, préférez les couches lavables en fibre de bambou ou les couches jetables sans produits chimiques.
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com
DOCUMENT natura-sciences.com LIEN |
|
|
|
|
|
|
VIANDE ROUGE ET CANCER |
|
|
|
|
|
On sait pourquoi la viande rouge augmente le risque de cancer
Des chercheurs américains ont identifié une molécule de sucre présente dans la viande rouge qui serait responsable du développement de tumeurs cancéreuses.
Plusieurs études ont trouvé un lien entre la consommation de viande rouge et un certains nombres de cancers (côlon, prostate, sein, poumon…). Une nouvelle étude menée par les chercheurs de l’Université de Californie (Etats-Unis) désigne la molécule de sucre "Neu5Gc" comme responsable. Présente dans la viande de bœuf, de porc ou d’agneau, la molécule n’est pas présente dans le corps humain. Et pour cause, le système immunitaire l’élimine parce qu’elle favoriserait l’inflammation et à plus long terme, la formation des tumeurs.
Un risque de cancer 5 fois plus élevé
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont étudié deux groupes de souris. Le premier produisait naturellement la molécule et les gènes du deuxième groupe ont été modifiés pour ne plus produire la molécule "Neu5Gc". Après avoir été nourris , le second groupe a montré cinq fois plus de risque de développer un cancer.
Limiter la consommation de charcuterie
La molécule ne se trouve ni dans le poulet, ni dans le poisson. En revanche, elle se trouve également dans le lait, certains fromages et œufs de poisson. La molécule "Neu5Gc" est produite naturellement par les mammifères mais pas par les humains, ce qui expliquerait pourquoi elle provoque le développement de certains cancers. Cette étude va à l’encontre des précédentes qui pensait que le cancer était dû aux produits chimiques créés lorsque la viande grille. "La molécule augmente le risque de développer un cancer mais n’est pas responsable de la maladie" prévient le Dr Varki, principal auteur de l’étude. Le chercheur ne déconseille pas d’éliminer la viande rouge de l’alimentation (pas plus de 500 g par semaine) mais il recommande en revanche de limiter celle de charcuterie et des autres viandes transformées.
L’étude a été publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
DOCUMENT medisite.fr LIEN |
|
|
|
|
|
|
TUBERCULOSE MULTIRÉSISTANTES |
|
|
|
|
|
Paris, 19 janvier 2015
Tuberculose : les origines de souches multi-résistantes aux antibiotiques dévoilées
Une étude s'est intéressée à l'histoire évolutive de la mycobactérie responsable de la tuberculose et plus particulièrement à la lignée Beijing associée à la propagation des formes résistantes aux antibiotiques de la maladie en Eurasie. Tout en confirmant l'origine asiatique de cette lignée, les résultats indiquent que la population bactérienne a connu d'importantes variations coïncidant avec des évènements clés de l'histoire humaine. Ils démontrent également que deux souches multi-résistantes ont démarré leur expansion lors de l'effondrement du système de santé publique en ex-URSS et mettent donc en exergue la nécessité de maintenir les efforts de lutte contre la tuberculose. Enfin, ces travaux ont permis l'identification de nouvelles cibles potentielles pour le traitement et le diagnostic de la maladie. L'étude qui a été menée par des chercheurs du Centre d'infection et d'immunité de Lille (CNRS/Institut Pasteur de Lille/Inserm/Université de Lille) et de l'Institut de systématique, évolution, biodiversité (CNRS/Muséum national d'Histoire naturelle/UPMC/EPHE), en collaboration avec un large consortium international1, sera publiée le 19 janvier dans la revue Nature Genetics.
La tuberculose reste un problème de santé majeur. Cette maladie est responsable de près d'un million et demi de morts par an et des souches de l'agent infectieux de plus en plus résistantes aux antibiotiques apparaissent. La lignée de souches dite Beijing est en particulier massivement associée à la propagation de la tuberculose multi- et ultra-résistante en Eurasie. En étudiant les empreintes génétiques2 de près de 5 000 souches de cette lignée, issues de 99 pays (soit la plus grande collection analysée à ce jour3), puis en analysant plus en détail une centaine de génomes bactériens, les auteurs de cette étude ont pu identifier son foyer originel et retracer les étapes principales de son expansion.
Les résultats des analyses génétiques indiquent que la lignée Beijing a émergé il y a près de 7 000 ans dans une région comprise entre le nord-est de la Chine, la Corée et le Japon et qu'elle s'est propagée dans le reste du monde par vagues successives, associées à des mouvements historiques de populations humaines vers l'est et l'ouest. A l'époque contemporaine, la population bactérienne a d'abord vu ses effectifs s'accroître lors de la révolution industrielle et de la première guerre mondiale, ces phases d'expansion étant vraisemblablement liées à l'augmentation de la densité humaine et aux privations respectivement associées à ces épisodes. L'unique phase de décrue observée ensuite concorde avec l'utilisation généralisée des antibiotiques dans les années 60. Ce déclin s'est interrompu à la fin des années 80, en lien avec l'épidémie de sida et avec l'apparition de la multi-résistance aux antibiotiques.
L'étude a également montré que deux souches plus particulièrement associées à cette multi-résistance ont commencé à se propager de façon épidémique en Asie centrale ainsi qu'en Europe de l'Est à une époque récente coïncidant avec l'effondrement du système de santé publique en ex-URSS. Ces résultats soulignent l'importance de maintenir le système de lutte contre la maladie au plus haut niveau d'efficacité et de développer de nouveaux moyens diagnostiques et de traitement plus efficaces.
Dans cette perspective, les chercheurs ont identifié une série de mutations et de gènes possiblement associés à la propagation épidémique et à la résistance aux antibiotiques. Ces gènes constituent des cibles potentielles de traitement et de développement de nouveaux moyens de diagnostic plus rapides de la multi-résistance aux antibiotiques basés sur le séquençage génomique.
DOCUMENT CNRS LIEN |
|
|
|
|
Page : [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 ] Précédente - Suivante |
|
|
|
|
|
|